Café débat : Esplanade de la culture

Publié le par écho de la cité

Le 9 avril, à l’école Jacques Brel, a eu lieu un café-débat, organisé par Le Cercle et Itinéraire Bis. Le but de cette soirée était d’échanger, de récolter des paroles sur la question de la culture, autant sur les arts que sur le patrimoine, en se basant sur les projets alentours, dont les rénovations touchant le quartier de la Croix Saint-Lambert. Les personnes présentes dans la salle ont débattu sur le fait que l’art fait partie du patrimoine culturel, et qu’il permet de tisser des liens. « Je fais du chant. Pour moi, c’est une façon de s’exprimer, et ça nous fait vivre quelque chose de fort. On se retrouve ensemble » nous dit une des femme. L’art permettrait une meilleure connaissance de soi, et pour les jeunes, il permet de les mettre en situation de création, d’épanouissement individuel, ils apprennent à connaître ce dont ils sont capables. Patrice, animateur jeunesse au Cercle, nous a expliqué qu’en ce qui concerne les loisirs, « les demandes sont liées aux âges ».

 Internet  nous  procure tout ce qu’on veut, alors les jeunes se fichent de bouger. La culture ne nécessite pas forcément d’argent ou de mise en forme, c’est un partage, un dialogue. C’est surtout l’école qui initie les enfants à la culture, mais le milieu associatif pourrait prendre la relève, car on a remarqué notamment une réduction des aides financières de l’Etat en ce qui concerne l’art dans le milieu scolaire.

Après ce débat sur la place de la culture, les enfants ont présenté leur film. Ils ont inventé les bruitages et les chants durant un stage, avec l’aide de Laurent Rochelle, musicien de la Compagnie Messieurs Mesdames. Ils ont également créé les personnages et une scène pour produire ce court-métrage d’animation de trois minutes, intitulé « Max et Plouf ». Cela a demandé un travail en équipe, et leur ont fait découvrir l’espace musical.

d labb-Pour terminer, la Compagnie Messieurs mesdames a présenté leur ciné-concert, Nuit Blanche, où sept courts-métrages ont été retransmis. Les droits de ces films, de matières différentes, ont été négociés avec les différents auteurs. Le ciné-concert a vu le jour après deux mois d’écriture et quarante jours de répétition, le tout sur une durée de quatre à six mois.

 

 

 

                                              Emilie

 

 

 

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